Les premiers cours d’été pour les profs d’histoire flamands organisés au MRAC

Les historiens et les archéologues du MRAC ont collaboré fin août au premier stage d’été adressé aux profs d’histoire flamands, et axé sur la colonisation belge du Congo. Une immersion de 3 jours avait pour objectif de nourrir l’inspiration des professeurs du degré supérieur de l’enseignement secondaire et de les exhorter, dans leur enseignement, à un nouveau concept de « pensée historique ».

Les premiers cours d’été pour les profs d’histoire flamands organisés au MRAC

Premier stage d’été : l’histoire

Suivant l’exemple canadien, un stage d’été a été proposé pour la première fois en Flandre aux enseignants d’histoire. L’initiateur en est Karel Van Nieuwenhuyse, professeur de la KU Leuven spécialisé dans les méthodes d’apprentissage et d’enseignement de l’histoire, auquel se sont joints les historiens et les archéologues du MRAC.

 

Zoom sur le passé colonial

 « Que pourrait-on trouver aujourd’hui comme thème plus pertinent que le passé colonial belgo-congolais ? » interroge M. Van Nieuwenhuyse. Il est vrai que le sujet se prête particulièrement bien à la formation, dans laquelle la réflexion sur les sources et les concepts historiques occupe une position centrale. Trop souvent encore, nous portons sur le passé un regard occidental, même lorsqu’il s’agit de l’histoire non occidentale. 

 

Un contact direct avec les spécialistes

Il semblait donc logique qu’une partie de ce stage d’été soit organisée à l’AfricaMuseum. « Un musée n’est pas qu’un lieu d’attribution de sens », explique M. Van Nieuwenhuyse, « nous voulons aussi offrir une plus-value aux enseignants, en les mettant directement en contact avec les spécialistes de leur branche ».

Plusieurs scientifiques du MRAC, spécialisés dans l’étude du passé et du présent congolais, dont ils connaissent la grande diversité des sources, ont partagé leur expertise par des exposés.    

 

Un incontestable succès

Le stage d’été a suscité un vif intérêt : « Après quatre heures de temps, les inscriptions étaient complètes », nous annonce M. Van Nieuwenhuyse. « Pour notre part », estime Maarten Couttenier, historien anthropologue du musée, c’est à refaire ».