Trois scientifiques du Musée royal de l'Afrique centrale vont contribuer à surveiller le volcan Nyiragongo à Goma

Trois scientifiques du Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren vont contribuer à surveiller l'activité du volcan Nyiragongo sur place, à Goma (République démocratique du Congo). Ils seront soutenus dans ce cadre par les ministres Kitir et Dermine.

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La situation autour du volcan qui est entré en éruption le 22/05 est actuellement très incertaine. L'activité sismique est toujours présente et les experts ne savent pas au juste dans quel sens elle va évoluer. La mesure et l'analyse des données sont donc essentielles. Ces informations peuvent être utilisées pour déterminer quand la population pourra regagner la ville en toute sécurité.

Les scientifiques de l'AfricaMuseum collaborent avec l'Observatoire volcanologique de Goma (OVG) depuis 15 ans et contribuent depuis 2015 à améliorer les moyens de surveillance de l'activité volcanique dans la région de Goma. Actuellement, les spécialistes belges, en collaboration avec les chercheurs luxembourgeois, peuvent jouer un rôle de soutien important dans l'analyse des données d'activité sismique pour aider l'observatoire congolais. Leur travail aidera également les autorités locales de la protection civile à élaborer des plans d'urgence. Les chercheurs partagent quotidiennement les dernières informations concernant l'éruption sur leur site web.

Selon la ministre Kitir, il s'agit maintenant d'intervenir le plus rapidement possible. « Les autorités congolaises doivent pouvoir analyser au mieux le fonctionnement du volcan afin de prendre les bonnes décisions. Ces informations permettent d’éviter que les habitants courent des risques inutiles. »

« La situation à Goma n'est pas stable. Des dizaines de milliers de personnes ont fui la ville par crainte d'une nouvelle éruption volcanique violente. Afin de leur donner la perspective d'un retour chez eux en toute sécurité au plus vite, nous sommes très heureux de mettre à disposition l'expertise scientifique de l'AfricaMuseum », indique Thomas Dermine, le secrétaire d'État chargé de la Politique scientifique.