Réalité et fiction dans la photographie ethnographique des années 1950
Thème:
danse/mascarade, vie religieuse, rites et croyances
Photographe:
Henri Goldstein (°1920)
Commanditaire:
Inforcongo
Lieu de production:
République démocratique du Congo > Kivu > Maniema
Légende:
En l'absence de spectateurs visibles, des danseurs de la société 'Bambuli' se livrent devant l'objectif des photographes officiels de l'état colonial. Le paradoxe de ce type de photographie ethnographique dans les années 1950 réside dans le fait que, d'une part, il s'agissait de documenter la' vie traditionnelle authentique', alors que, d'autre part, les photographes aidaient à organiser ces danses et incitaient à les 'réinventer' en quelque sorte.
Légende d'origine:
AU CONGO BELGE. Une danse de la confrérie "Bambuli". Les peaux de serval que quelques-uns portent aux bras, sont des insignes de leur rang. Cette confrérie a des adeptes dans plusieurs tribus du Maniema et s'étend jusqu'au Nord du Katanga. Les croyances populaires attribuent aux plus éminents de ses membres des pouvoirs magiques, notamment celui d'expulser sans dommage, par une contraction musculaire, les lances et le flèches qui leur pénètrent dans le corps. Certains, appelés "Mwamba", dirigent une troupe de danseurs, et c'est au cours des danses qu'ils démontrent leur immunité en pratiquant sur eux-mêmes de petites mutilations qu'ils guérissent instantanément au moyen d'une poudre appelée "masisi".
Dimensions:
18 cm x 24 cm
Numéro d'inventaire:
HP.1956.32.261