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Klerkx, J., Theunissen, K. & Delvaux, D. 1998. ‘Persistent fault controlled basin formation since the Proterozoic along the western branch of the East African Rift’. Delvaux, D. and Khan, A (eds), Journal of African Earth Sciences 26(3), special issue : Tectonics, sedimentation and volcanism in the East African Rift System : 347-361. Elsevier. I.F. 1.219.
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La branche occidentale du rift est-africain est caractérise par une série de bassins sédimentaires souvent occupes par des lacs de rift. L'influence des structures pre-existantes du socle comme héritage des structures principales du rift a été souvent invoquée. Des études récentes en Tanzanie occidentale confirment l'importance de la contribution des structures paleoproterozoïques orientées NW-SE de la chaîne ubendienne aux structures phanérozoïques du rift. L'attention est attires ici sur la présence de bassins sédimentaires d'age meso- à neoprotérozoique, qui se sont développes le long de la zone de cisaillement ductile, suite a des réactivations décrochantes senestres répétées, Ces bassins se superposent partiellement et contiennent typiquement des sédiments peu évolués, d'eau peu profonde. Au nord de la chaîne ubendienne, la chaîne rnesoprotérozoïque Kibarienne est considérée comme issue d'un bassin contrôlé par la terminaison complexe du système décrochant ubendien.
Les bassins phanérozoïques se développent aussi le long de la structure NW-SE de la chaîne ubendienne. Ils ont la même forme allongée que les bassins protérozoïques. Au cours du Paléozoïque tardif et du Mésozoïque précoce, les bassins de rift Karoo se sont formes par réactivation latérale dextre des failles ductiles héritées du Protérozoïque. Pendant sa première phase de développement, le bassin du Lac Tanganyika présentes les mêmes caractéristiques que tous les bassins antérieurs situes le long de la chaîne cisaillante ubendienne et principalement contrôles par des mouvements le long de failles pre-existantes, Le bassin actuel du Lac Tanganyika est subdivise en deux sous-bassins, séparés par le seuil transverse des Mahali. Celui-ci est une structure active localisée sur un cisaillement ubendien. Le bassin lacustre profond s'est principalement développé en dehors de la chaîne ubendienne. Le sous-bassin nord apparaît comme contrôlé structuralement par la réactivation de la terminaison des cisaillements ubendiens mésoproterozoïques. Le contrô1e structural du socle paléoprotérozoïque est cependant peu clair pour le sous-bassin sud du Lac Tanganyika. Cette partie du rift est bordée de socle paléoprotérozoïque non affecté par le cisaillement ubendien.