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La Partie centrale de l'Arc cuprifère du Katanga : étude géologique

Ce mémoire concerne la partie centrale de l'Arc cuprifère du Katanga, entre les méridiens 26° et 27° Est, qui comprend les districts miniers importants de Kambove (en grande partie exploité) et de Fungurume-Tenke (dont l'exploitation commence). Il fait suite à celui écrit en 1973 concernant l'extrémité occidentale de l'Arc cuprifère. L'auteur complète ainsi une série de découvertes faites alors sur la stratigraphie et la tectonique du Katanguien, et décrit les minéralisations existant dans la région. Il espère avoir contribué ainsi à la découverte de gisements nouveaux.

Le Système du Kalahari (sables et grès d'âge cénozoïque) n'est présent que sur une très faible superficie, dans le coin N.W. de la région. Le reste est occupé par le Système katanguien, d'âge protérozoïque supérieur. Deux mixtites divisent ce système en trois supergroupes: le Roan (R) à la base, surmonté par le Kundelungu inférieur (Ki), puis par le Kundelungu supérieur (Ks). Chaque supergroupe est divisé en groupes, subdivisés eux-mêmes en formations, puis en niveaux.

Demeuré tabulaire sur la bordure nord de la région étudiée, le Katanguien a été fortement marqué plus au sud par une orogenèse complexe explicitée dans ce volume.

Les occurrences minéralisées décrites concernent Cu + Co, Fe et Ba.

Les plus importantes ont donné des ore bodies cupro-cobaltifères stratiformes dans le Groupe des Mines R2. Elles se présentent sous forme de taches dont l'étendue et la fréquence sont liées aux faciès. De l'uranium et quelques accompagnateurs (Au, Pd, Ni, Se) viennent s'y ajouter localement en prenant un aspect filonien parfois très net, comme à Shinkolobwe et à Swambo.

D'autres occurrences cuprifères sont connues partout ailleurs dans le Katanguien. Presque toutes sont trop pauvres ou trop petites pour être intéressantes. Quelques unes ont pu être exploitées à Shanguluwe (R3), Shituru (R4) et Tantara (Ki1.1).

Des gisements de fer existent dans le R4 et le Ki1.1. Un de ceux-ci a été exploité (Kisanga).

Les occurrences de barytine sont assez nombreuses et presque toujours très petites. Aucune d'entre elles n'a été l'objet d'une exploitation.