Publications du MRAC
L'Art musical d'un peuple mandé-sud de la Côte d'Ivoire: Cas des N'gain. De la sous-préfecture de Bonguéra.
menée en 2012 chez les N'gain de la sous-préfecture de Bonguéra, dans le centre-est de la Côte d'Ivoire.
Il constitue le huitième ouvrage d'une série d'études consacrées aux cultures musicales de la Côte
d'Ivoire et publiées par le Musée royal de l'Afrique centrale (MRAC) à Tervuren (Belgique) dans la collection
digitale « Documents de Sciences humaines et sociales1 ».
Il serait prétentieux de notre part d'affirmer qu'il est parfait. Mais nous osons néanmoins espérer
qu'il constituera une modeste contribution à l'étude et à la conservation du patrimoine musical de la Côte
d'Ivoire qui se range parmi les plus diversifiés d'Afrique.
Afin de fournir plus d'informations au lecteur, les instruments de musique et genres musicaux
traditionnels, disparus ou tombés en désuétude dont l'existence nous a été révélé sur le terrain, seront
également mentionnés.
Cependant, avant d'aborder l'objet même de cet ouvrage, nous tenons à remercier sincèrement
les chefs des différents villages visités, notamment ceux de Moussobadougou (Gbagbé), Ouassadougou
(Assagbé), Bonguéra (Bô nganlo), Totodougou (Totogbé), Kouakoudougou (Kouakougbé), Dézidougou
(Dézigbé), Konkidougou (Kongbé), ainsi que les différents notables qui les assistent. Il s'agit de messieurs
Boussou Kouassi Brahima, Kouassi Konan, Koffi Kouadio Edouard, Kassa Kouakou, Ouattara Abdoul,
Souleymane Kouakou et Kouadio Amadou. Nous remercions également tous nos informateurs n'gain,
notamment messieurs Kanga Konan Edmond (orignaire de Ouassadougou), qui nous a servi de guide et
d'interprète, et Kouassi Kouadio Germain (historien à Ouassadougou) pour les informations précieuses
qu'ils nous ont fourni sur le peuple n'gain et son patrimoine musical.
Sans la compréhension et la contribution de toutes ces personnes, ce travail n'aurait pu être mené
à bien.
Notre reconnaissance va aussi au Dr Guido Gryseels, directeur du MRAC, et au Dr Jacky Maniacky,
chef de la section de Linguistique et d'Ethnomusicologique du même institut, grâce à qui les enquêtes
sur le terrain, base de ce travail, ont été possibles.
Pour terminer, nous exprimons notre infinie gratitude à Jacqueline Renard, anciennement illustratrice
scientifique au MRAC, qui, bien qu'elle soit à la retraite, a bien voulu réaliser les cartes et croquis.
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