S+T+ARTS4AFRICA

À la croisée arts / sciences / nouvelles technologies, le programme européen S+T+ARTS4AFRICA orchestré en Belgique par GLUON s’associe à des partenaires sur le continent africain et questionne l’usage des nouvelles technologies, dont les NTIC.

starts4africa residences

Experts et usagers des nouvelles technologies sur le continent africain interrogent la valeur ajoutée (ou non) de ces technologies et leur usage dans le monde de l’art. Le programme invite des critical friends, acteurs de changement en Afrique subsaharienne, et des centres d’art et d’innovation numérique (Digital Innovation Hubs) pour encourager ce regard critique.
L’AfricaMuseum rejoint le programme via le projet STARTS4AFRICA RESIDENCES qui, sur base d’un appel à projet publique, finance des résidences artistiques sur le continent africain, dans des institutions scientifiques, technologiques ou artistiques et auprès des auteurs locaux.
Le premier programme de résidence STARTS est entièrement dédié à la promotion de l’innovation en Afrique subsaharienne au carrefour de la science, de la technologie et des arts.
 

 

LES RESIDENCES

SUUL KEËR DU KO TERE FEÑ
(on ne peut pas couvrir l'ombre de l'arbre)

Mour Fall et Cléophée Moser

(c) KER THIOSSANE

« SUUL KEËR DU KO TERE FEÑ » (on ne peut pas couvrir l’ombre de l’arbre)  est un projet de recherche et de création conduit par le duo d’artistes dakarois Mour Fall et Cléophée Moser qui porte sur les relations entretenues entre les humains et les arbres, en interrogeant le potentiel des technologies dans l’identification des modes de communications présents entre leurs espèces et le renforcement de leurs liens dans l’avenir.

Ce projet prend racine dans le contexte spécifique de la région de Sebikotane où d’importants changements urbanistiques et sociétaux survenus sur une décennies ont profondément impacté l’environnement, le cadre de vie des habitants et la biodiversité, et où un collectif de chercheurs et de citoyens engagés dans la préservation de l’écosystème s’organise pour former un Observatoire des pollutions et milite pour redonner vie à une forêt disparue. 

En utilisant différents procédés d’approches sonores, visuelles et sensibles, les deux artistes développent une méthode d’écoute et d’observation expérimentale à la rencontre des habitants de la région et des arbres qui demeurent, pour rendre compte des mémoires, des gestes et des connexions qui persistent. Par la consolidation de son propos qui allie savoirs ancestraux, recherches biologiques, technologies audiovisuelle et corporéité, ce projet aspire à proposer les termes d’une nouvelle modalité de conception relationnelle avec les arbres, et à assoir la reconnaissance de leur rôle crucial dans l’évolution de nos sociétés.

LES PASSEURS DE L'INVISIBLE

Les passeurs de l'invisible

(c) Kenu Lab

C’est l’histoire d’un pacte rompu entre Leuk Daour et la communauté lébou* de Ouakam.
Une promotrice urbaine tente de construire une usine de dessalement d'eau de mer sur la demeure sacrée de Leuk Daour, le génie protecteur de Ouakam. Elle viole ainsi un pacte millénaire établi entre ce génie et la communauté lébou. Cet acte provoque le déchaînement des esprits maléfiques créant le chao sur le territoire : la terre tremble, les habitations s'écroulent, des pluies torrentielles s'abattent sur le paysage, l'accès à la mer devient impossible, le vent chaud devient toxique, les roches se volcanisent, les pertes en vies humaines, animales et végétales sont nombreuses…. 
Les passeurs de l’invisible, initiés aux mystères lébous, envoient deux sœurs jumelles pour un voyage initiatique à la rencontre d’êtres fabuleux. Elles sont chargées de rassembler les éléments, de renouer le pacte avec Leuk Daour, d’exécuter le Ndeup** afin d’assurer la survie de leur communauté. 

*Les Lébous forment une communauté au Sénégal. Traditionnellement pêcheurs mais aussi agriculteurs, ils sont concentrés dans la presqu’île du Cap Vert (Dakar). Ils parlent Wolof et sont majoritairement musulmans, mais conservent néanmoins des pratiques issues de l’enseignement animiste.
** NDeup : Cérémonie lebou de transe thérapie. 

 



LIEUX DE RÉSIDENCE

KËR THIOSSANE, Villa pour l’art et le multimédia

Ker thiossane

(c) KER THIOSSANE


Pôle ressources pour la création numérique et les pratiques artistiques citoyennes, au Sénégal et en Afrique de l'Ouest, Kër Thiossane, œuvre pour la démocratisation des outils multimédias dans leur dimension créative, auprès des artistes, mais également auprès du public de proximité. 
À travers des ateliers, des résidences, des rencontres, ainsi que son festival Afropixel, dont la dixième édition se tiendra en novembre 2024, Kër Thiossane encourage l’intégration du multimédia dans les pratiques artistiques traditionnelles et soutient le croisement des disciplines.

Kër Thiossane cherche à relier le développement des pratiques artistiques numériques aux autres domaines de la société : éducation et formation, industries créatives, citoyenneté, écologie et urbanisme.
Ainsi elle a amorcé en 2014, dans son quartier, une École des Communs, un espace de recherche et d'expérimentation transdisciplinaire ouvert qui s'articule autour d'un jardin artistique, ainsi que d'un fablab Defko Ak Niep (Fais le avec les autres) ; un espace de mutualisation de machines de fabrication numérique, inscrit dans une démarche d'essaimage de la culture libre, où la notion de partage et d'enrichissement des biens communs prime.

KËR THIOSSANE
Villa 1695 - BP 10660, Sicap Liberté Dakar - Sénégal 
www.ker-thiossane.org 
Facebook / Instagram : @kerthiossane
Youtube : AfropixelTV
 

KENU LAB’oratoire des Imaginaires

Kenu Lab

(c) Kenu Lab


Depuis 2020, le collectif Kenu Lab'oratoire s’est installé à Ouakam, quartier de Dakar. 
Netali Waa Kaam (Raconter Ouakam) est une recherche action, débouchant sur la création d’une installation performative (danse-music-acting) qui se veut immersive plongeant le spectateur dans un Ouakam en mouvement, restituant son patrimoine culturel.

Kenu veut dire « pilier » en wolof.
Le Laboratoire des Imaginaires est un espace culturel à Ouakam (Dakar) créé début 2020, sous l’impulsion de l’artiste Alibeta et d’un collectif d’artistes pluridisciplinaires.
Autour du centre de ressources s’articulent les activités de formation, d’intermédiation, de production-diffusion et de recherches. Enraciné dans les arts, la culture et l’oralité, KENU a pour mission d’explorer les imaginaires, les pratiques sociales et savoirs traditionnels de la société ouakamoise.
Inspiré par les méthodes de recherche-action, le LAB’Oratoire utilise des outils appartenant tant aux sciences sociales et à l’éducation populaire qu’au monde artistique en vue d’expérimenter de nouvelles manières de faire-ensemble pour produire de nouvelles formes d’actions collectives au service de la communauté et révéler les potentialités actuelles des imaginaires.

KENU LAB
Comico villa No 46, Ouakam, Dakar. contact@kenulab.org 
https://kenulab.org/
Instagram : @kenulab  

 

Gluon

 

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