Projets
Le rôle des escargots d'eau douce dans la transmission de maladies parasitaires au Zimbabwe
Les escargots dulcicoles jouent un rôle important dans la transmission des maladies parasitaires, causées par les vers schistosomes et d'autres trématodes. Les maladies transmises par des escargots touchent plus de 300 millions de personnes dans le monde entier et entraînent des pertes économiques dans le secteur de l'élevage et la pisciculture. Dans ce projet, nous étudions le rôle de ces escargots dulcicoles dans la transmission de ces maladies parasitaires dans le lac de Kariba au Zimbabwe, le plus grand lac artificiel du monde.
La première étape de ce projet consiste à étudier la distribution de ces escargots qui peuvent être porteurs de vers schistosomes. Ces informations nous permettent d’identifier les sites de transmission. Ensuite, les espèces d'escargots dulcicoles sont identifiées en utilisant des techniques morphologiques et moléculaires. Après, le taux d'infection de ces espèces est vérifié en analysant des escargots vivants à l'aide d'un microscope dans le laboratoire de terrain. Les escargots libèrent des larves de parasites (appelées cercaires) lorsqu’ils sont infectés. Comme cette technique nécessite beaucoup de travail et n'est pas suffisamment sensible, nous souhaitons développer des techniques moléculaires sensibles pour identifier les infections parasitaires chez les escargots dulcicoles de façon plus rapide et fiable. Après ce projet, la prévalence des escargots dulcicoles sera surveillée dans la région, ce qui nous permettra de déterminer le risque d'exposition à ces maladies. De plus, ce suivi nous donnera l'opportunité de mieux comprendre l'épidémiologie des maladies transmises par les mollusques, ce qui nous aidera à lutter contre ce groupe de maladies parasitaires.
La première étape de ce projet consiste à étudier la distribution de ces escargots qui peuvent être porteurs de vers schistosomes. Ces informations nous permettent d’identifier les sites de transmission. Ensuite, les espèces d'escargots dulcicoles sont identifiées en utilisant des techniques morphologiques et moléculaires. Après, le taux d'infection de ces espèces est vérifié en analysant des escargots vivants à l'aide d'un microscope dans le laboratoire de terrain. Les escargots libèrent des larves de parasites (appelées cercaires) lorsqu’ils sont infectés. Comme cette technique nécessite beaucoup de travail et n'est pas suffisamment sensible, nous souhaitons développer des techniques moléculaires sensibles pour identifier les infections parasitaires chez les escargots dulcicoles de façon plus rapide et fiable. Après ce projet, la prévalence des escargots dulcicoles sera surveillée dans la région, ce qui nous permettra de déterminer le risque d'exposition à ces maladies. De plus, ce suivi nous donnera l'opportunité de mieux comprendre l'épidémiologie des maladies transmises par les mollusques, ce qui nous aidera à lutter contre ce groupe de maladies parasitaires.
Video : https://vimeo.com/333703665
Chercheur Hans Carolus nous emmène au plus grand lac artificiel du monde, le lac Kariba, au Zimbabwe. Il nous montre comment il étudie les maladies transmises par les escargots et les trématodes associés, de son travail de terrain en Afrique jusqu'à son travail de laboratoire à l'AfricaMuseum. (c) Hans Carolus
Quels sont les résultats de cette étude?
https://www.africamuseum.be/en/research/discover/news/kariba