Aya Afrikaanse Fashion Héritage – #RosyVousConseille 

À l'occasion des 125/5 ans, le musée a sélectionné plusieurs propositions d'individus et d'organisations de la diaspora africaine en Belgique. Rosy Sambwa présente son projet.

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Durant la semaine de la mode d'octobre, la styliste Rosy Sambwa propose une réflexion autour du textile africain et du wax, hier, aujourd'hui et demain. Aya Afrikaanse Fashion Héritage part du débat qui agite la diaspora africaine, entre les pro-wax et les anti-wax et abordera en collaboration avec divers créatifs et institutions en Belgique, en France et en Afrique la place de la mode et de l'influence des savoir-faire africains sur la pensée.  


L'évènement met en avant six stylistes belges issu.e.s de la diaspora, réputé.e.s et talentueux.ses. C’est un clin d'œil aux ‘six d'Anvers’, les six stylistes sorti.e.s de l'Académie d'Anvers, qui ont fait la renommée de la mode et des écoles belges à l'internationale. 
 
Le nom de l'évènement se compose volontairement de 4 langues importantes et pourrait se traduire par : Je suis l'héritage de la mode africaine. 


Pourquoi ces langues? 
 
- Le ngandi parce que c'est la langue de mon grand-père qui servait dans la Force Publique (armée coloniale)
- Le néerlandais parce que la plupart des colons, réellement en contact avec la population était des flamands
- L'anglais car c'est la langue du business international
- Le français qui est la langue encore commune à la Belgique et ses anciennes colonies. 
 
Programme de l’évènement : conférence en ligne, conférence en présentiel, exposition et défilé. ‘Aya Afrikaanse Fashion Héritage’ sera un évènement tout public. Attrayant autant pour un public intéressé par la mode (étudiants, clients, stylistes, entrepreneurs culturels etc.) que pour les personnes cherchant à passer un bon moment.
 
Ce projet est une initiative de Rosy Sambwa, diplômée d’ESMOD Paris, la première école de mode française dédiée au Fashion Design et au Fashion Business. Marquée par l’absence des pays africains et asiatiques dans ses cours, ce sera le point de départ de ses recherches. Aujourd’hui, elle donne des conférences et écrit sur la mode.Elle a notamment contribué au magazine ELLE Côte d'Ivoire. Parce que le vêtement est porteur de messages et permet de décoloniser les esprits dans un monde, aujourd'hui, focalisé sur l'image. En 2022 elle a animé un MuseumTalk pour le musée .

 

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