Actualités scientifiques

  • Mars 2021

    Le débat sur la restitution du patrimoine africain a récemment reçu une large attention politique et publique. Cependant, ce débat implique principalement des acteurs européens. Que pensent les Africains en Afrique de cette question ? Jusqu'ici la discussion s'est portée très peu sur leurs souhaits et leurs priorités.

  • Février 2021

    L'anthropologue Hannelore Vandenbergen étudie la collection Hutereau du point de vue du chef congolais Maroka. Cette collection a été collectée pour le musée de Tervuren par un chef d'expédition belge au Congo belge. L'objectif est de jeter un nouvel éclairage sur les pratiques de collecte coloniales du début du XXe siècle.

  • Février 2021

    Il y a environ 1500 ans, les sociétés humaines ont pratiquement disparu de la forêt tropicale du Congo, probablement en raison d'une longue épidémie. C'est la conclusion remarquable à laquelle est parvenu un groupe de chercheurs interdisciplinaire et international coordonné par le professeur Koen Bostoen (UGent), en collaboration avec, entre autres, le Musée royal de l'Afrique centrale (MRAC). Cette étude novatrice révèle que les locuteurs contemporains de langues bantoues d’Afrique centrale ne descendent pas directement des communautés qui ont colonisé la forêt tropicale il y a environ 4000 ans. Elle révise ainsi l'histoire démographique de sept pays africains (Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Angola).

  • Février 2021

    L'Afrormosia est l'une des essences les plus exploitées des forêts tropicales humides de la RD Congo. Cependant, sa surexploitation peut mettre en péril la survie de l'espèce, d’autant plus que ces arbres souffrent d’un déficit en régénération naturelle. Pour pouvoir proposer une gestion plus durable de ses populations, les chercheurs tentent de comprendre la dynamique de croissance de ce grand arbre par le biais de plantations expérimentales inédites.

  • Janvier 2021

    Le nouveau programme Virtual Access vise à numériser les collections d’histoire naturelle de nombreux musées européens. L’objectif est de numériser en priorité les collections pour lesquelles il existe une forte demande au sein de la communauté scientifique. Le Musée royal de l’Afrique centrale participe ainsi à deux projets. Le premier consiste à numériser quelque 2400 insectes aquatiques, en soutien à la recherche sur l’environnement. Le second s’intéresse aux collections de chauve-souris, afin de fournir des données dans la lutte contre les coronavirus.

  • Décembre 2020

    En collaboration avec six autres musées et universités, le MRAC a lancé le projet HOME afin d'évaluer de manière approfondie le contexte historique, scientifique et éthique des restes humains présents dans les collections belges. L'objectif est d'informer les décideurs politiques et les parties prenantes sur leurs destinations finales possibles.

  • Novembre 2020

    La géographe Elise Monsieurs (MRAC) étudie les précipitations à l’origine des glissements de terrain en Afrique tropicale. Pour cela, elle a été récompensée par un prix de l'American Geophysical Union, le plus grand réseau international de chercheurs dans le domaine des géosciences.

  • Novembre 2020

    Une équipe de scientifiques dirigée par le MRAC veut utiliser les sciences citoyennes pour mieux contrôler les maladies infectieuses en Afrique. L'implication des citoyens offre un potentiel sans précédent pour la collecte de données, la valorisation des connaissances locales et l'établissement de collaborations durables entre la population et les scientifiques.

  • Octobre 2020

    Dans la région en conflit du nord-est du Congo, la résurgence des autorités coutumières va de pair avec un intérêt croissant pour le passé. De nombreux objets témoins de ce passé sont arrivés au musée pendant la période coloniale. Un lien restauré avec ce patrimoine peut-il agir comme catalyseur dans le processus de paix dans la région ?

  • Septembre 2020

    Un nouveau projet international vise à prédire quelles espèces peuvent potentiellement devenir ravageuses, produire des outils de détection et d’identification fiables et développer une gestion innovante pour la lutte contre les mouches de fruits.