La nouvelle plateforme Archives est en ligne

Archives.Africamuseum.be permet un regard sur les collections d’archives du musée : une base de données y met à la disposition des internautes la description d’une grande partie des archives historiques.

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3 km d’archives

Le MRAC conserve pas moins de 3 kilomètres d’archives historiques, produites entre le milieu du XIXe siècle et aujourd’hui. Depuis sa création, en 1898, le musée conserve des archives se rapportant aux personnes, aux sociétés et aux institutions présentant un lien avec l’État indépendant du Congo/le Congo belge/le Zaïre/la République démocratique du Congo, et de l’Afrique centrale en général. Outre des fonds importants provenant de particuliers et de sociétés des périodes coloniale et postcoloniale, on y trouve également les archives personnelles du journaliste explorateur Henry Morton Stanley, qui sont d’une grande valeur historique. En tant qu’institut scientifique, le musée a également produit lui-même des archives d’une certaine richesse.

À présent, si on recherche le matériel d’archives se rapportant à Lumumba, par exemple, on obtient en un seul clic une vue d’ensemble des documents concernés. Il va de soi que cela représente un gain de temps et un accroissement d’efficacité considérables.

 

Trouver plus vite ce que l’on cherche

  « La nouvelle banque de données représente une avancée considérable pour les utilisateurs des archives », explique Dieter Van Hassel, responsable de la gestion de l’information et de la numérisation. « Grâce à cette plateforme, les visiteurs peuvent effectuer des recherches dans l’ensemble des collections d’archives du musée en passant par un seul portail de recherche. Auparavant, les inventaires étaient éparpillés et il fallait poursuivre plusieurs pistes en même temps. À présent, si on recherche le matériel d’archives se rapportant à Lumumba, par exemple, on obtient en un seul clic une vue d’ensemble des documents concernés. Il va de soi que cela représente un gain de temps et un accroissement d’efficacité considérables. »

La plateforme, conviviale, est conçue à la mesure du visiteur. Elle informe celui-ci avec précision du lieu où un fonds d’archives se trouve, et de la personne qu’il doit contacter pour le consulter.

 

Ouvrir de plus en plus les archives au public

Mais il y a plus. « Non seulement nous inaugurons cette plateforme qui centralise toutes les informations disponibles en un même endroit, mais en même temps les inventaires et les descriptions ont été mises à jour en profondeur », ajoute l’archiviste Tom Morren. « La base de données contient désormais beaucoup plus de descriptions de fonds, de collections et de pièces d’archives qu’auparavant. Quelque 7000 descriptions sont aujourd’hui en ligne, et à la fin de l’année il pourra y en avoir jusque 20 000. Chaque jour, nous travaillons à ouvrir davantage les archives au public ».

 

Et pour l’avenir, mieux encore

Nous envisageons de mettre en ligne la reproduction numérisée des pièces d’archives elles-mêmes. « Quelque 200 000 scans sont déjà prêts », annonce Dieter Van Hassel. Leur publication en haute résolution sur archives.africamuseum.be augmenterait considérablement la qualité du service offert. « Nos visiteurs, étrangers pour la moitié, pourront consulter les archives de chez eux, par ordinateur, plutôt que de se déplacer jusque Tervuren ». Cela permettra aussi de mieux protéger les archives, et de s’ouvrir à la production participative.