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De DRC is een groot laboratorium waar talrijke internationale partners elkaar ontmoeten. Gedreven door de ambitie om deze uitgestrekte failliete staat te herstellen, beogen zij verbetering van de veiligheid, vermindering van de armoede, verbetering van het bestuur en het macro-economisch beleid en ten slotte herstel van de infrastructuren. Ondanks de omvang van de financieringen, de bekwaamheid van de deskundigen en het verlangen naar verandering dat de Congolese leiders openlijk tonen, zijn er toch weinig tastbare tekenen van succes waar te nemen.

De wil om hervormingen te organiseren wordt afgeremd door meerdere hinderpalen. Historisch gezien is de crisis ingeworteld. Ze is ingewikkeld op sociaal vlak en de politieke wereld is er volledig in vastgelopen. Als het al moeilijk is om te weten waar te beginnen op het vlak van planning, is het op financieel vlak onmogelijk om gelijktijdig aan alle behoeften te voldoen.

In het werk komt de volgende vaststelling naar voren : "wij hebben de problemen geïdentificeerd, wij kennen de oorzaken ervan en ook de oplossingen, … maar de zaken gaan van kwaad naar erger." De medewerkers tonen aan dat deze mislukking de gedeelde verantwoordelijkheid is van de internationale gemeenschap enerzijds, bij gebrek aan een akkoord over een streekplan, en van de Congolese gezagsdragers anderzijds, die zich tevreden stellen met een status-quo.

Dit boek is een vervolg op de gedachte die eerder werd aangesneden in twee andere werken van Theodore Trefon die reeds verschenen in de reeks "Afrika Studies": Ordre et désordre à Kinshasa (2004) en Parcours administratifs dans un État en faillite (2007).

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La République démocratique du Congo est un vaste laboratoire où se rencontrent de nombreux partenaires internationaux. Motivés par l'ambition de réhabiliter ce vaste État en faillite, tous visent le rétablissement de la sécurité, la réduction de la pauvreté, l'amélioration de la gouvernance et de la gestion macroéconomique, la réhabilitation des infrastructures. Toutefois, malgré l'importance des financements octroyés par la communauté internationale, la compétence des experts et le désir de changement affiché par les dirigeants politiques congolais, rares sont les signes tangibles de succès en matière de reconstruction.

La volonté d'orchestrer les réformes du Congo est freinée par plusieurs obstacles. Historiquement, la crise est implantée. Elle est complexe sur le plan social et le monde politique y est totalement enlisé. S'il est difficile de savoir par où commencer en matière de planification, il est financièrement impossible de répondre simultanément à l'ensemble des besoins.

Le message principal de cet ouvrage est peu optimiste. Il fait le constat suivant : « nous avons identifié les problèmes, nous en connaissons les causes et les solutions… mais les choses vont de mal en pis ». Les contributeurs montrent que la responsabilité de cet échec est partagée par la communauté internationale, faute d'accord sur un schéma directeur, et par les autorités congolaises, qui s'accommodent le plus souvent d'une situation de statu quo.

Sans être prescriptif, ce livre analyse d'une manière critique les efforts menés pour la réhabilitation de l'État depuis l'ascension au pouvoir de Joseph Kabila. Il poursuit la réflexion entamée dans deux autres ouvrages de Theodore Trefon déjà parus dans la collection « Cahiers africains » : Ordre et désordre à Kinshasa (2004) et Parcours administratifs dans un État en faillite (2007).

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La République démocratique du Congo est un vaste laboratoire où se rencontrent de nombreux partenaires internationaux. Motivés par l'ambition de réhabiliter ce vaste État en faillite, tous visent le rétablissement de la sécurité, la réduction de la pauvreté, l'amélioration de la gouvernance et de la gestion macroéconomique, la réhabilitation des infrastructures. Toutefois, malgré l'importance des financements octroyés par la communauté internationale, la compétence des experts et le désir de changement affiché par les dirigeants politiques congolais, rares sont les signes tangibles de succès en matière de reconstruction.

La volonté d'orchestrer les réformes du Congo est freinée par plusieurs obstacles. Historiquement, la crise est implantée. Elle est complexe sur le plan social et le monde politique y est totalement enlisé. S'il est difficile de savoir par où commencer en matière de planification, il est financièrement impossible de répondre simultanément à l'ensemble des besoins.

Le message principal de cet ouvrage est peu optimiste. Il fait le constat suivant : « nous avons identifié les problèmes, nous en connaissons les causes et les solutions… mais les choses vont de mal en pis ». Les contributeurs montrent que la responsabilité de cet échec est partagée par la communauté internationale, faute d'accord sur un schéma directeur, et par les autorités congolaises, qui s'accommodent le plus souvent d'une situation de statu quo.

Sans être prescriptif, ce livre analyse d'une manière critique les efforts menés pour la réhabilitation de l'État depuis l'ascension au pouvoir de Joseph Kabila. Il poursuit la réflexion entamée dans deux autres ouvrages de Theodore Trefon déjà parus dans la collection « Cahiers africains » : Ordre et désordre à Kinshasa (2004) et Parcours administratifs dans un État en faillite (2007).