Il y a 60 ans, le 13 octobre 1961, le prince Louis Rwagasore, qui vient alors d’être élu Premier ministre du Burundi, est assassiné alors qu’il dînait dans un restaurant. À l'époque, le Burundi est un territoire sous tutelle de la Belgique. Dans son livre Meurtre au Burundi, Ludo De Witte revient sur cet assassinat et sur le rôle joué par la tutelle belge, le gouvernement belge et le roi Baudouin.
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À propos de l'orateur
Ludo De Witte est sociologue et auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment L'assassinat de Lumumba.
Ce MuseumTalk sera animé par Teddy Mazina, photojournaliste burundais exilé d’opinion. Activiste photographe, ses photos de l’actualité sociale et politique burundaise luttent contre l’oubli et pour la mémoire.
La recherche de provenance est l’une des priorités du musée. Elle a pour but d’étudier les conditions d’acquisition des collections, constituées principalement durant la période coloniale.
Dans le cadre d’une résidence scientifique, le Prof. Placide Mumbembele Sanger (Université de Kinshasa) étudie la provenance de certains masques Yaka conservés à l’AfricaMuseum.
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Au programme :
Mot de bienvenue de Guido Gryseels, directeur général de l’AfricaMuseum (5’)
Introduction de Thomas Dermine, Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, sur son approche sur la restitution des objets dans le cadre du passé colonial entre l’État belge et la République démocratique du Congo (15’)
Conférence du Prof. Placide Mumbembele Sanger, Université de Kinshasa : Recherche de provenance : quels enjeux pour les collections ethnographiques de l'AfricaMuseum acquises durant la période coloniale (40’)
Questions du public (20’)
À propos de l'orateur
Placide Mumbembele Sanger est docteur en Sciences politiques et sociales de l’Université libre de Bruxelles où il a défendu en 2015 une thèse de doctorat intitulée, Les musées, témoins de la politique culturelle, de l'époque coloniale à nos jours, en République démocratique du Congo. Il enseigne actuellement l'histoire des musées du Congo à l'Université de Kinshasa. Ses recherches traitent de la question des musées et patrimoines culturels en contexte africain (post)colonial. Son intérêt actuel porte sur la question de restitution des biens culturels entre la Belgique et la République démocratique du Congo.
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En 1921, Simon Kimbangu trouve sa vocation et commence à prêcher sur le destin du Bas-Congo. Il proteste contre la colonisation et fonde un mouvement religieux qui compte rapidement des milliers de partisans. Arrêté par l’administration coloniale, Kimbangu meurt en prison à Elisabethville (Lubumbashi) en 1951. Aujourd’hui, l’Église kimbanguiste est un mouvement religieux majeur et Nkamba, lieu de naissance de Kimbangu, est considéré comme la nouvelle Jérusalem.
À l’occasion du centième anniversaire de l’Église kimbanguiste, Mathieu Zana Etambala nous parle du personnage de Simon Kimbangu et de l’impact du kimbanguisme encore aujourd’hui.
À propos de l’orateur
Jusqu’à sa retraite en 2020, Mathieu Zana Etambala était historien au Musée royal de l’Afrique centrale et professeur à la KU Leuven, où il enseignait l'histoire de l'Afrique et de la colonisation. Il fait partie du groupe d’experts qui assiste la Commission Vérité Réconciliation. Depuis février 2021, il est professeur d'histoire de l'Afrique à l'Université de Gand.
Portrait de Simon Kimbangu. CP.2011.1.1, collection MRAC Tervuren Tous droits réservés
Il y a cent ans, en pleine période coloniale, la ville d'Anvers est entrée en possession d'objets d'art et d'ustensiles congolais. Ces objets font désormais partie de la collection du MAS | Museum aan de stroom.
Dans le cadre de ce projet, la commissaire Els De Palmenaer et la co-commissaire Nadia Nsayi donneront un aperçu de la création de cette exposition temporaire, qui met à l'honneur 100 pièces phares. Que peut attendre le visiteur? Et comment le MAS a-t-il collaboré pour ce projet en Belgique et au Congo?
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À propos des oratrices
Els De Palmenaer est conservatrice de la collection africaine du MAS. Après s'être spécialisée dans l'histoire de l'art et les antiquités avec un accent sur l'Afrique, elle a travaillé dans les années 1990 comme chercheuse à la section d'ethnographie du Musée royal de l'Afrique centrale. En 2000, elle a rejoint le musée ethnographique d'Anvers, où elle a été nommée conservatrice pour l'Afrique. En 2009, l'ancien musée ethnographique a été intégré au MAS, qui a ouvert ses portes au public en 2011. Elle est commissaire de l'exposition temporaire "100xCongo" et éditrice du catalogue qui l'accompagne.
Nadia Nsayi est une politologue belgo-congolaise. Elle a travaillé comme responsable politique Congo, chez Broederlijk Delen et Pax Christi. Depuis 2019, elle est conservatrice représentation au MAS. En 2020, elle a publié son livre Dochter van de dekolonisatie.
Photo : Dries Luyten
L'exposition 100 x Congo est à voir au MAS à Anvers jusqu'au 12.09.2021.
L'AfricaMuseum a collaboré à cette exposition temporaire du MAS en prêtant exceptionnellement deux objets de son exposition permanente d'octobre 2020 à mars 2021, ainsi qu'en cofinançant la traduction française du catalogue de l'expo.
A history in documents from the Henry Morton Stanley archives
Hour info
12h30 - 13h30
Langue
En anglais
Available
On
Summary
MuseumTalks
Mathilde Leduc-Grimaldi
Dans ce MuseumTalk, Mathilde Leduc-Grimaldi présente son livre, publié avec James L. Newman, Finding Dr. Livingstone. A History in Documents from the Henry Morton Stanley Archives.
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Cet ouvrage sur l'expédition de Stanley dévoile de nouveaux détails sur le voyageur et ses compagnons africains, à l’aube de la ruée coloniale vers l'Afrique.
En 1871, le journaliste gallois Henry M. Stanley se rend à Zanzibar à la recherche du médecin et missionnaire écossais « disparu » David Livingstone. Un an plus tard, Stanley annonce qu'il a « retrouvé » et rencontré Livingstone au lac Tanganyika. Sa possible question, « Dr. Livingstone, I presume », est l'une des phrases les plus célèbres du XIXe siècle, et le livre de Stanley, How I Found Livingstone, est devenu un best-seller international.
Dans ce volume, Mathilde Leduc-Grimaldi et James L. Newman ont transcrit et annoté l'ensemble de la documentation de Stanley disponible dans les archives du voyageur, conservées au MRAC pour la Fondation Roi Baudouin. Pour la première fois sous forme imprimée, un récit plus large de ce voyage est maintenant accessible, comprenant des documents de source primaire inédits - contrats des porteurs et éclaireurs, noms vernaculaires de plantes, cartes, considérations sur la vie, correspondances, extraits receuillis de poésies, listes de produits- tous griffonnés dans ses carnets de terrain.
Finding Dr. Livingstone est une ressource cruciale pour ceux qui s'intéressent à l'exploration et à la colonisation de l'ère victorienne, aux connaissances scientifiques de l'époque, aux peuples et conditions de vie en Tanzanie avant sa colonisation par l'Allemagne.
À propos de l'oratrice
Mathilde Leduc-Grimaldi est conservatrice en charge des archives et collections Henry M. Stanley au Musée royal de l'Afrique centrale. Avec le Pr. James L. Newman, elle a édité Adventures of an American Traveller in Turkey, by Henry Morton Stanley. Commissaire de plusieurs expositions, dont Dr Livingstone, I presume? (2013), elle est également responsable de programmes de formation en archivistique et en histoire pour étudiants, archivistes et bibliothécaires d'Afrique centrale.
MuseumTalks
Rendez-vous chaque mois pour une présentation passionnante sur un aspect de l’exposition permanente ! Découvrez les coulisses de l’AfricaMuseum, le travail de ses scientifiques et sa collaboration avec des artistes africains.
Film en français avec sous-titres en anglais, discussion en français.
Available
On
Summary
MuseumTalks
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Le film Through the Eyes présente deux pratiques musicales issues de traditions orales : la cérémonie de l’Elombo au Gabon et le Carnaval de Binche en Belgique.
Le film adopte une même approche pour ces deux rituels pratiqués sur des continents différents. Il veut ainsi aborder la question de la représentation de la culture par la musique, à travers les divergences et surtout les similitudes qui existent entre ces deux traditions.
La projection du film Through the Eyes est suivie d’une discussion en présence des réalisateurs et des membres du projet RIETMA, projet dans le cadre duquel le film a été réalisé.
Le film Through the Eyes est le fruit du projet RIETMA – Réseau international d’Étude des Traditions musicales africaines. Le projet avait pour objectif de croiser les regards d’africanologues et de professionnels de la culture, Africains et Européens, pour mettre en parallèle les représentations musicales issues de traditions orales. L’objectif était de proposer un mode inclusif de représentation des traditions qui empêcherait toute forme d’exotisme ou de réduction dans la représentation de l’autre.
Membres du projet :
Rémy Jadinon – Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren (Belgique)
Arnold Aganze, Derek Debru – Nyege Nyege Festival, Jinja (Ouganda)
Stéphane Colin, Matthieu Thonon, Saskia Willaert – Musée des Instruments de Musique, Bruxelles (Belgique)
Camille Devineau, Sylvie Le Bomin – Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (France)
Susanne Fürniss – CNRS - Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (France)
Eveline Koho Kabou – Musée de la Musique, Ouagadougou (Burkina Faso)
Larissa Nzang Metogo – Musée national du Gabon, Libreville (Gabon)
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Une diversité menacée par les activités anthropiques
Hour info
12h30 - 13h30
Langue
En français
Available
On
Summary
MuseumTalks
Bauchet Katemo Manda
Le Parc national de l’Upemba, dans le sud de la RD Congo, héberge une grande diversité de poissons évaluée à 235 espèces, dont 33 sont endémiques. Malheureusement, diverses activités anthropiques de plus en plus croissantes, notamment la pêche massive avec des moustiquaires et la construction d’un grand barrage hydroélectrique, menacent la survie de plusieurs espèces et la durabilité des pêcheries. Actuellement, le Parc national de l’Upemba dispose d’un inventaire actualisé des espèces de poissons et d’une bonne documentation des menaces. Les chercheurs et les gestionnaires travaillent sur la production pour la première fois d’un plan de conservation et de gestion durable de cette riche ichtyofaune.
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À propos de l'orateur
Dr. Bauchet Katemo Manda est enseignant chercheur à l’université de Lubumbashi, au sud-est de la RD Congo. Il est aussi collaborateur du Musée royal de l’Afrique centrale dans le cadre du projet MbiSa II. Il mène ses recherches dans le cadre des études sur la diversité et l’écologie des poissons du bassin du Congo.
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Mabele eleki lola ! La terre, plus belle que le paradis
Hour info
17 h
Langue
En français
Available
On
Summary
Freddy Tsimba, In Koli Jean Bofane & Nadia Yala Kisukidi
Modération : Ayoko Mensah
Ce panel discute de l'œuvre de Freddy Tsimba, de son dialogue avec des objets issus des collections de l'AfricaMuseum et des questions curatoriales que cela a posé.
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Freddy Bienvenu Tsimba (Kinshasa, 1967) est un artiste connu et reconnu à Kinshasa et sur la scène artistique internationale. Il travaille le bronze et les métaux de récupération. L’artiste congolais est indépendant et engagé. Il est profondément attaché au respect des droits humains, en particulier les droits des plus fragiles, les mères et les enfants. Freddy Tsimba est célèbre pour ses sculptures faites de douilles, de cartouches et aussi pour ses Maisons machettes. L’artiste a participé à plusieurs Biennales de Dakar (2002, 2006 et 2008) et à des expositions collectives comme The Divine Comedy (2014), Kongo am Rhein (Bâle, 2017) et Afriques Capitales (Lille, 2017) sous l’égide de Simon Njami.
In Koli Jean Bofane, écrivain et commissaire de l’exposition Mabele eleki lola ! La terre, plus belle que le paradis
In Koli Jean Bofane (Mbandaka, 1954) est écrivain et commissaire d’expositions. Son œuvre est couronnée de prix et traduite en plusieurs langues. Il a publié Pourquoi le lion n’est plus le roi des animaux, Gallimard Jeunesse en 1996 ; et chez Actes Sud : Mathématiques congolaises (2008), Congo Inc. Le Testament de Bismarck (2014) et La Belle de Casa (2018). Il a été commissaire du festival Kongo am Rhein (Bâle, 2017). Son œuvre traite de la mondialisation, des violences sociales et politiques dans les sociétés africaines postcoloniales ‒ l’Afrique centrale en particulier.
Nadia Yala Kisukidi, philosophe
Nadia Yala Kisukidi est agrégée et maîtresse de conférences en philosophie à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Elle a été Vice-Présidente du Collège International de Philosophie (2014-2016) et directrice de programme au CIPh (2013-2019). Membre du comité éditorial de la revue Critical Time (Duke University) et des Cahiers d’études africaines (CNRS, Ehess), elle est actuellement, co-commissaire de la Biennale Yango II à Kinshasa en RDC, qui se tiendra du 5 novembre au 5 décembre 2021.
Nadia Yala Kisukidi est spécialiste de philosophie française contemporaine et de philosophie africana. Elle a publié plusieurs livres (individuels ou collectifs), de nombreux articles.
Ayoko Mensah, modératrice
Ayoko Mensah est experte culturelle et programmatrice artistique. Depuis 2016, elle travaille pour le Palais des Beaux-Arts (BOZAR) à Bruxelles. D'origine togolaise, née en France en 1968, Mensah est diplômée en gestion culturelle, littérature et journalisme en France. Elle a travaillé comme experte pour plusieurs organisations internationales et institutions culturelles (dont l'UNESCO, la Commission européenne, le Groupe Afrique Caraïbes Pacifique, l’AfricaMuseum à Tervuren). Elle a également écrit plus d'une centaine d'articles et cosigné plusieurs livres.
Identité, langue et culture chez les jeunes de la deuxième génération de migration congolaise en Belgique
Hour info
12h30 - 13h30
Langue
En français
Available
On
Summary
MuseumTalks
Priscilla Kasongo Dioso
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L’expérience de la migration peut provoquer, chez les individus concernés, des perturbations identitaires et/ou langagières. Afin de gérer ces perturbations, les migrants peuvent être amenés à élaborer des stratégies. Ce sont ces stratégies qui ont été au cœur des recherches doctorales de Priscilla Kasongo, menées à l’Université catholique de Louvain entre 2014 et 2020.
Durant sa thèse, elle a analysé les pratiques langagières des jeunes de la deuxième génération de migration congolaise (R.D. Congo) en Belgique, afin d’identifier les stratégies identitaires qu’ils mettent en place, et d’établir les profils correspondants à ces stratégies.
Lors de cette communication, Priscilla Kasongo présentera ses résultats de recherche, notamment le schéma de construction identitaire interculturelle qu’elle a construit, schéma dans lequel l’identité belgo-congolaise est centrale et déclinée en plusieurs sous-profils (radicaux ou multiculturels, convergents ou divergents).
À propos de l'oratrice
Récemment diplômée de l’Université catholique de Louvain, le Dr Priscilla Kasongo Dioso s’intéresse principalement aux problématiques interculturelles liées aux diasporas congolaises (R. D. Congo) dans le monde, plus particulièrement dans leur aspect identitaire, langagier et sociolinguistique.
En témoigne par ailleurs ses publications aux Éditions L'Harmattan et aux Éditions Universitaires Européennes. En outre, son documentaire, réalisé en collaboration avec l’a.s.b.l. Be Pax, explore la thématique des activités transnationales des belgo-congolais :
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MuseumTalks
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Rencontre avec l’artiste Hadassa Ngamba en résidence au HISK Gand
Hadassa Ngamba s'intéresse aux agencements cartographiques des anciens territoires coloniaux africains, en particulier la RDC, et la manière dont ces espaces ont été submergés et confisqués par les systèmes impériaux et capitalistes.
Elle s’attaque notamment aux indicateurs du capitalisme et, à travers ses œuvres, elle conteste les signaux d'un système qu'elle juge défaillant et déséquilibré.
Son travail actuel analyse et investigue les cartographies du Katanga et du Kongo central.
Hadassa Ngamba a réalisé une résidence à l’AfricaMuseum en janvier 2020. Elle y a effectué des recherches dans les départements de géologie et d'histoire.
Lors de ce MuseumTalk, elle abordera le thème de la de cartographie congolaise et de l’accès aux archives.
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Cerveau3
À propos de l'artiste
Hadassa Ngamba est née en 1993 à Kizu, dans la province du Kongo central en RDC. Titulaire d'un baccalauréat en Criminologie à l’Université de Lubumbashi, elle vit et travaille au Katanga et au Kongo central. Elle est actuellement candidate de troisième cycle et résidente au HISK (Hoger Instituut voor Schone Kunsten – Institut supérieur des Beaux-Arts) de Gand.
Hadassa Ngamba est une artiste plasticienne. Elle a participé à la 5e et la 6e Biennale de Lubumbashi. En 2019, elle réalise une résidence au WIELS. Elle a aussi reçu le prix de la Fondation Moonens, qui lui a permis de faire des recherches sur terrain dans la province du Kongo central en 2019.
Son travail se compose de peintures, dessins, photographies, vidéos, installations et performances. Elle s’intéresse aux indicateurs économiques et au contrôle des espaces stratégiques en RDC en lien avec l'exploitation des ressources minières et foncières. Son travail repose sur la cartographie, d'où son intérêt pour le musée et ses archives. Dans ses tableaux et dessins – souvent des grands formats, elle crée une cartographie mentale avec l'accent mis sur les distorsions et les manquements. Elle utilise souvent comme pigments des matières minérales, notamment la malachite du Katanga.
MuseumTalks
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