Conférence

Subtitle
Conférence
Hour info
15h - 17h
Langue
Français
Available
On
Summary

L’AfricaMuseum vous invite à la présentation officielle du livre INZU : Architecture traditionnelle du Rwanda de l’artiste et architecte Sankara Mutoni. Cette publication est le résultat de visites de terrain dans son pays natal et de recherches dans les archives du musée. Il participera à une conversation avec Patricia Hermand, collaboratrice du musée. La modération sera assurée par la chercheuse Injonge Karangwa (KU Leuven). 

Le livre sera disponible à la vente et à la dédicace par l’auteur, à l’AfricaShop. Entre 10h et 18h, vous pourrez visiter l’exposition de Sankara Mutoni dans la salle Afropéa.

""

Résumé du livre

« C’est lors d’un voyage dans le pays des mille collines, le Rwanda en 2023 que j’ai eu l’idée d’écrire un livre sur la construction traditionnelle de mon pays natal. Après la visite du musée ethnographique de Butare et du King Palace à Nyaza, j’ai pris conscience d’une richesse ancestrale spirituelle, culturelle qui a fait le rayonnement du Rwanda.

Le Rwanda était un royaume ancestral avec un pouvoir centralisé qui a œuvré pendant des siècles à l’organisation du royaume et au développement culturel du pays. Le peuple crée la croyance, la croyance crée la culture et la culture crée l’architecture. C’est de cette manière que ce livre est abordé.

Le premier chapitre parle des croyances rwandaises, de l’importance de la vache et du culte des ancêtres qui en résulte. Le deuxième parle des enclos (les clôtures) et de leurs implantations. Le troisième chapitre est dédié au type de maison Inzu, de leur construction et de leur aménagement. Le quatrième est consacré à la maison royale. C’est la forme de construction qui était la plus aboutie, la plus raffinée » (Sankara Mutoni).

Collaboration avec le musée

L’exposition et le livre ont été réalisés en collaboration avec l’AfricaMuseum. Les Services au public ont contribué à donner accès aux archives documents, photos et vidéos. Ces informations ont été cruciales pour comprendre et analyser l’architecture traditionnelle du Rwanda. Ils ont également servi de base pour la réalisation d’illustrations et de schémas. Les dessins dans le livre ont été réalisés en décalquant et en faisant des collages de copies de photos provenant du musée. Patricia Hermand, collaboratrice des Services au public, a fourni tous les accès nécessaires aux recherches évoquées dans le livre et a participé activement à ces dernières.

Qui est Sankara Mutoni ?

Sankara Mutoni, né en 1983 à Cyangugu (Rwanda), obtient en 2009 un master en architecture, à la faculté d’architecture de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et en 2018 un Certificat d’Aptitude pédagogique (CAP) pour l’enseignement dans le secondaire. 

Il est artiste peintre et architecte indépendant et réalise exclusivement des travaux de conception des projets. Également illustrateur, il est spécialisé dans les croquis et les dessins d’architecture. Il est auteur de 4 livres publiés par maison d’Edition Eyrolles :

•    Dessin de perspectives, colorisation au marqueur, 2023
•    Plans, jardins et façades, colorisation au marqueur, 2023
•    Dessin d’aménagement d’intérieurs, colorisation au marqueur, 2024
•    Dessin d’aménagement de jardin, 2025

Réseaux sociaux :
Instagram : https://www.instagram.com/mutonisketches/
Facebook: https://www.facebook.com/MUTONIsketches
Instagram: https://www.instagram.com/mutoniartist/

Qui est Patricia Hermand ?

Patricia Hermand travaille au musée depuis 1990 dans le département de Géologie en tant que chimiste. En 2014, elle a rejoint le service de Muséologie afin de participer à la rénovation du musée comme coordinatrice de la salle « Ressources » et du « Cabinet des Minéraux ». Elle a poursuivi dans les Services au public en accompagnant les artistes dans la réalisation de leur projet artistique en renforçant la visibilité de ces acteurs. L’idée était de réinitialiser par la culture et la vulgarisation scientifique, les images et représentations de l’Afrique, des Africains et des Afrodescendants en les guidant dans les archives du musée.

Les recherches toujours très personnelles trouvent souvent leurs origines dans la complexité de l’histoire, de la quête des ancêtres, de l’analyse de deux géographies mondiales distinctes avec des croyances distinctes, des histoires d’exil, du colonialisme, des récits d’injustice et des formes de violence qui résultent de pouvoirs autoritaires, de l’inégalité et du racisme. Ce sont des études de mémoire collective, culturelle et sociale. L’art est utilisé comme outil pour transmettre les histoires et les mémoires.

Qui est Injonge Karangwa? 

Injonge Karangwa est chercheuse en histoire culturelle et en santé publique à la KU Leuven, où elle prépare un doctorat sur les liens entre accès au patrimoine colonial et construction du bien-être. Son parcours interdisciplinaire relie patrimoine, mémoire, santé publique et création artistique. Elle fait partie de l’équipe curatoriale de l’exposition Pursuit of Knowledge, organisée au M.Leuven pour les 600 ans de l’université (ouverture en octobre 2025), qui interroge la production du savoir et l’héritage ethnographique des collections universitaires.

Fondatrice du Hamwe Festival, intégré à l’Université d’Équité en Santé Mondiale, et initiatrice de programmes muséaux au Rwanda, elle bâtit des passerelles entre recherche et création, où arts, santé et patrimoine dialoguent pour nourrir mémoire et bien-être. Injonge est aussi chanteuse, poète et plus récemment dramaturge. Elle signe actuellement Amazing Grace, sa deuxième pièce de théâtre et la première dont elle assure la mise en scène. 

Place

AfricaMuseum

Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren 

(tram 44 à Montgomery, parking gratuit en face du musée)
 

Participants
Max. 65 personnes
Prix

entrée gratuite pour la conférence – ticket du musée pour la visite à l’exposition (10 € pour adultes et gratuit pour les moins de 18 ans)

Contact

Questions sur le livre : sankaramutoni@hotmail.com 

Subtitle
Conférence
Hour info
14h30-18h
Langue
Français
Available
On
Summary

À l’occasion de la 64e commémoration de la mort du prince Louis Rwagasore (1932-1961), la Famille royale du Burundi-Kukirimba Belgique vous invite, en collaboration avec l’AfricaMuseum, à une conférence sur sa vie, ses combats et son héritage.

""

Né en 1932, fils aîné du mwami (roi) Mwambutsa IV Bangiricenge, le prince Louis Rwagasore fut assassiné le 13 octobre 1961, après avoir été élu Premier ministre du Burundi. À l’époque, le Burundi, pays de l’Afrique centrale, était un territoire sous tutelle de la Belgique.

Programme

14h30-15h

Accueil avec tambours burundais

15h-17h

Conférence avec les intervenants :

- Melchior Mukuri : historien et professeur émérite de l’Université du Burundi (par vidéo)

- Aline Ndenzako : petite-fille du mwami Mwambutsa IV Bangiricenge, nièce du prince Louis Rwagasore et initiatrice de l’association « Mémoires communes, avenir commun »

- Jean Bosco Rwigemera : descendant du mwami Mutaga III Senyamwiza, ancien diplomate en Tanzanie et en Belgique, ancien premier secrétaire de la Jeunesse révolutionnaire Rwagasore et ancien membre du Comité central du parti UPRONA.

- Gaëtan Sebudandi : un ami personnel du prince Louis Rwagasore, journaliste et auteur.

La modération sera assurée par Innocent Harerimana, enseignant, écrivain et poète et représentant de la Famille royale du Burundi-Kukirimba Belgique.

17h-18h

Réception

Place

 AfricaMuseum

Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren 

(tram 44 à Montgomery ; parking gratuit en face du musée)

Prix

Gratuit (max 150 personnes)

Infos

royalkukirimba@gmail.com

Subtitle
Conférence
Hour info
14h30-17h
Langue
Français
Available
On
Summary

Depuis un an et demi, la Réunion des Jeunes Belgo-Congolais (RJBC) œuvre en coulisses à travers des brainstormings, des réunions et des groupes de travail. Trois groupes thématiques et une équipe interne de 13 membres se sont mobilisés pour mettre en place, en Belgique, une structure où les jeunes peuvent collaborer et construire ensemble.

Le 6 septembre, c’est le moment de découvrir leurs projets, d’écouter leurs expériences, de célébrer leur travail et d’accueillir de nouveaux membres. Rejoignez-nous pour cette rencontre unique !

""
Place

AfricaMuseum

Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren 

(Tram 44 in Montgomery, parking gratuit en face du musée)

Participants
Max. 50 personnes
Prix

Gratuit

Subtitle
Conférence
Hour info
14 h. - 19 h.
Langue
Français
slideshow_agenda_thumbnail
""
Available
On
Summary

L’AfricaMuseum clôture l’installation sonore « Ecouter la ville » avec un événement co-organisé par Les Ateliers Au Fil Des Jeux ASBL, en partenariat avec Bookutani et Malafi’arts Production.

""

Pendant l’été l’AfricaMuseum a accueilli « Écouter la ville », une installation sonore immersive de Malafi’Arts production. Cette installation invite à une écoute intime et universelle et offre un moment de ralentissement. Cette œuvre articulée autour de quatre axes : l’économie circulaire, les langages urbains, la circulation et les sons de la nature nous rappelle que toute ville porte en elle une mémoire sonore.

Programme

14h00-16h00     Visite animée de l’installation par l’artiste Niamba Malafi et Jenny Elsie Arakaza
16h30-17h30     Présentation de la démarche artistique de Niamba Malafi et conversation avec l’écrivaine Émilie Flore Faignond
17h30-19h00    Réception, slam poésie et musique live avec Microméga, Miryad’Or, Shak Shakito, Petit Wendo, Huguette Izobimpa et Malafi

Place

AfricaMuseum

Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren

(Tram 44 à Montgomery, parking gratuit en face du musée)

Participants
Max. 50 personnes
Prix

13 € 

Contact

Écouter la Ville/ Salon des Bruits des Villes Africaines.
Mail : salondesbruitsdesvilles@gmail.com 
Tél  : 0468 24 57 03

Hour info
13 h. - 17 h.
Langue
Français (conférence, avec traduction en néerlandais), swahili (concert)
slideshow_agenda_thumbnail
""
Available
On
Summary

À l’occasion de la Journée internationale de la paix (21 septembre), Komala et MAQOM Legacy, en collaboration avec l’AfricaMuseum, vous invitent à l’événement Siku Ya Kivu ou « une journée sur le Kivu ».

""

Cet après-midi de rencontres, de langues et de musique met en avant la richesse culturelle du Kivu. Cette région à l’est du Congo est marquée par des années de conflits.

À travers des échanges, des odeurs, des sons et des images, Siku Ya Kivu donne vie à la diversité du Kivu. Vous êtes les bienvenu·e·s pour découvrir les langues et vivre la musique comme patrimoine vivant et source de lien.

Programme

13h00-14h00 | Kafé Kivu
Une découverte sensorielle et chaleureuse du Kivu à travers le café, le machanza (fromage), les tissus, la musique et les œuvres d’art.

14h00-15h30 |Conférence : « L’avenir des langues au Kivu » 
Une conversation sur la langue comme boussole culturelle. Que signifie la perte linguistique pour les communautés ? Quel rôle l’art, l’enseignement, les médias et l’éducation peuvent-ils jouer dans la préservation de ce patrimoine immatériel ? L’accent est mis sur les langues locales – comme le kinande, le shi et le kihunde – qui, malgré leur vitalité, sont de plus en plus menacées.

16h00-17h00 | Concert pour la paix avec AiméDoh
Le chanteur belgo-congolais AiméDoh rend hommage à ses racines à travers des chansons en swahili, porteuses de vérité, de réconciliation et d’espoir.

 

Partenaires
Siku Ya Kivu est une initiative conjointe de Komala asbl, MAQOM Legacy et l’AfricaMuseum. Komala est une plateforme dédiée au renforcement culturel au sein de la diaspora congolaise en Belgique et au-delà.

Place

Lieu 

AfricaMuseum, Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren 

Prix

15 € (Kafé Kivu et conférence)
20 € (Kafé Kivu, conférence, concert)
 

Contacts

Yves Namugunga
yvesnam27@gmail.com

Plus d'informations

www.komalacenter.com

Subtitle
La grande épopée des civilisations africaines
Hour info
13h30 - 18h
Langue
Français
Available
On
Summary

Le samedi 5 juillet 2025, la tournée éducative Kongo Tour se clôture à l’AfricaMuseum de Tervuren. Portée par le Cercle Congolais, cette initiative met en lumière l’histoire des royaumes qui ont prospéré sur le territoire de l’actuelle République Démocratique du Congo. 

""

Depuis mars, deux conférences, au Centre Culturel Congolais à Bruxelles et au MAS à Anvers, ont permis d’explorer la richesse de ces civilisations. Animées par l’historien Momi Mbuze, elles ont ouvert un espace de réflexion sur les systèmes politiques, les visions du monde et les expressions culturelles des royaumes de l’actuelle République Démocratique du Congo.

Pour cette dernière étape, le format évolue : une visite guidée thématique au sein de l’AfricaMuseum, suivie d’une table ronde sur la transmission intergénérationnelle des savoirs. Ce lieu n’a pas été choisi au hasard : longtemps associé à une vision coloniale de l’Afrique, il devient ici un espace de réappropriation et de transmission.

Cette clôture ne vise pas seulement à se tourner vers le passé, mais à faire vivre une mémoire souvent marginalisée, et à poser une question essentielle : Comment permettre aux jeunes générations de s’ancrer dans cette histoire, de la connaître, de la porter et de la faire rayonner ? 

« Notre histoire ne commence pas avec la colonisation. Elle commence avec nous. » 
— Le Cercle Congolais 


Le Cercle Congolais, collectif issu de la diaspora et actif en Flandre, s’engage pour la réhabilitation des récits africains, portés par celles et ceux qui en sont les héritier·ère·s. 

Place

Lieu

AfricaMuseum

Prix

5 euros

Programme

13h30 – 14h00 : Accueil des participant·e·s 
14h00 – 16h00 : Visite guidée 
16h00 – 17h00 : Table ronde avec intervenants: 

Momi Mbuze (écrivain et militant pour la réhabilitation des savoirs africains)

François Makanga (guide, spécialiste des récits historiques congolais)

Patrick Mudekereza (doctorant à ULB, curateur et directeur du centre d’art contemporain Waza, basé à Lubumbashi)

17h00 – 18h00 : Moment de convivialité & apéritif 

Hour info
15:00-20:00 h.
Langue
Français
Available
On
Summary

Le 8 mars, de 15h à 20h, rejoignez-nous pour célébrer le Prix Mama Muilu, une distinction honorant des femmes d’exception dans les domaines sociaux, culturels et politiques. Cet événement, organisé par TOKANISA MBOKA l’ASBL, met en lumière l’héritage remarquable de Mama Marie Muilu Kiawanga, une femme de courage et de leadership, dont l’engagement a permis la pérennité du Kimbanguisme.

""

Le 6 avril 1921, Simon Kimbangu, un prophète visionaire, initie un mouvement de réveil des consciences et de libération des opprimés à Nkamba, en République Démocratique du Congo. Ce mouvement, qui remet en question les fondements du régime colonial belge, est violemment réprimé, et Kimbangu est arrêté après seulement six mois d’activité. Après son arrestation, son épouse, Mama Marie Muilu Kiawanga, prend le relais et poursuit la mission malgré l’interdiction des rassemblements religieux. Pendant 38 ans, elle organise clandestinement des réunions, mobilisant des partisans venus de diverses régions et pays voisins, tout en faisant preuve de courage, de résilience et de leadership face aux humiliations et persécutions. 

L’héritage de Mama Muilu est essentiel à la pérennité du Kimbanguisme. Elle incarne une figure emblématique de résistance, d’amour et de leadership féminin. En hommage à son engagement et à son rôle central dans la préservation du mouvement, TOKANISA MBOKA l'ASBL organise la remise du "Prix Mama Muilu", honorant 20 femmes qui se distinguent dans les domaines Social, Culturel, Politique et Économique.

Après 2 premières éditions réussies en partenariat avec Change ASBL sous le haut patronage de la ville de Bruxelles, TOKANISA MBOKA l'ASBL avait décidé de protéger le label de ce prix avec son trophée au Ministère de Culture, Art et Patrimoines de la République Démocratique du Congo.

Place

AfricaMuseum

Participants
Max. 200 participants
Prix

Gratuit

Hour info
14:00 - 16:30 h.
Available
On
""

Le 7 décembre prochain, à l’occasion de la clôture de la deuxième année d’enquête du projet Congolines, KBR organise une deuxième rencontre publique avec les chercheurs et chercheuses du projet coordonné par le Musée royal de l’Afrique centrale, en partenariat avec KBR, l’UNIKIN (Kinshasa, RDC) et l’université de Gand.

Les chercheurs et chercheuses de ce projet ont pour objectif premier de recontextualiser le phénomène de dessin sur papier en RDC à l’époque coloniale dans la première moitié du XXe siècle.

 

Albert Lubaki existe-t-il ?

Après la première rencontre de l’année dernière qui s’intéressait à l’état des lieux général des recherches, cette deuxième rencontre portera sur les recherches dédiées à l’artiste Albert Lubaki et la remise en question de son existence.

Pour comprendre le passé, l’équipe du projet Congolines travaille entre recherches de terrain, plongées dans les archives, et analyses techniques des dessins. Tels des détectives privés, elles démêlent des histoires complexes et posent plus de questions qu’ils ne trouvent de réponses.

 

Programme

14h : Introduction : Bambi Ceuppens, Vicky Van Bockhaven et Joris Van Grieken

14h20 : Diana Salakheddin « Retracer la biographie d’Albert Lubaki. Problèmes et aspects méthodologiques. »

14h40 : Ophélie Laloy « Georges Thiry, une source primaire littéraire ? »

15h : Yvette Nyalusala Ikando « Peinture murale comme moyen de communication culturel dans le Nord- Est de la RDC. »

15h20 : Conclusion : Bambi Ceuppens, Vicky Van Bockhaven et Joris Van Grieken

15h30-16h : Questions du public

16h-16h30 : Clôture de l’événement et café

Place

Lieu

KBR, Kunstberg 28, 1000 Brussel

Concertzaal, 4de verdieping

Prix

Gratuit

Hour info
Samedi 14 décembre 2024, 15h-17h & Dimanche 15 décembre 2024, 15h-17h
Available
On
Summary

En 2021, la rumba congolaise a été inscrite au patrimoine immatériel de l'UNESCO. A l’occasion de ce troisième anniversaire, l’entrepreneur culturel Klay Mahungu et l’AfricaMuseum vous invitent au weekend consacré à la rumba, avec la participation de l’artiste guitariste Pépé Felly Manuaku.

""

Le weekend organisé à l’AfricaMuseum propose un programme de deux jours : 

Samedi 14 décembre : conférence

Avec le soutien de TVC Médical 

La rumba est une véritable identité congolaise incarnant la joie et la passion de vivre.
C’est un état d’esprit et une manière d’être. Lors de la conférence, Klay Mahungu présentera l’histoire et l’évolution de la rumba depuis les années 1940 jusqu’à présent. Comment la rumba peut-elle changer les mentalités ? Comment la jeunesse peut-elle s’approprier cette musique ?

Le public aura le privilège d'écouter celui qu'on appelle le "Magicien de la guitare", l'artiste compositeur et arrangeur Pépé Felly Manuaku. Ce dernier parlera de son apport dans la rumba congolaise mais aussi de son propre style. Il fera également quelques démonstrations à la guitare.

Dimanche 15 décembre : concert

Super Rumba est un orchestre bruxellois de rumba congolaise. Son répertoire est composé des classiques qui font la gloire de la rumba congolaise. A chacune de ses prestations, l’ambiance qui s’y crée ne laisse personne indifférent. Le public n’a qu’une envie, de danser. Le concert s’appuie sur des artistes musiciens expérimentés dont certains ont travaillé avec des musiciens et groupes prestigieux du Congo tels que Franco, Tabu Ley, Papa Wemba, Zaïko, Wenge Musica et Fally Ipupa. 

 

Qui est Klay Mahungu ? 

KlaySi aujourd’hui on parle tant de la rumba congolaise en Belgique, Klay Mahungu y est pour quelque chose. Cela fait près de quarante ans qu’il organise des concerts, qu’il anime des conférences et qu’il prend part aux émissions tant télévisées que radiophoniques sur le thème de la rumba. Il est également présent dans les réseaux sociaux. Il est donc un acteur incontournable dans la promotion et la production de la rumba congolaise en Belgique. Sa renommée s’étend certes au sein de la diaspora congolaise, mais également en République Démocratique du Congo, son pays d’origine.

Ses collaborations avec plusieurs institutions et autres hauts lieux de la culture, tels que l’AfricaMuseum, Bozar ou le Théâtre Molière, ont donné lieu à près de vingt concerts de rumba ces huit dernières années. Parmi les plus prestigieux, on peut citer : Rumba Lumumba, le 50 ans du groupe mythique de la rumba congolaise, Zaïko Langa Langa, les concerts d’hommage à l’immense Papa Wemba.

Faire connaître la rumba congolaise à un plus large public, tel est le leimotiv dans tous les événements que Klay Mahungu organise. Avec pédagogie et de manière ludique, il veut que le public s’amuse, certes,  mais qu’il s’informe également sur la rumba et sur sa place dans la culture congolaise.
 

Place

Lieu

AfricaMuseum (Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren) 
 

TICKETS CONFÉRENCE

Prix

Samedi 14 décembre 2024 : gratuit
Dimanche 15 décembre 2024 : 5 euros (concert) ou 10 euros (concert et visite du musée) - entrée gratuite pour les enfants moins de 18 ans 

Info

Ne manquez pas de découvrir le Rumba Studio dans le musée. Au Congo, les genres populaires tels que la rumba, le soukous ou le ndombolo sont de la musique de fête et de danse. On les entend dans les bars et les arrière-maisons. Le succès populaire d’une chanson dépend surtout des pas de danse qui l’accompagnent, mais aussi de ses paroles. Celles-ci évoquent souvent l’actualité et de grands événements culturels ou sociaux : la musique se fait miroir de la société. 

Contact 

nadia.nsayi.madjedjo@africamuseum.be
0474 84 53 64 

ou

klaym8@msn.com (Klay Mahungu) 
0497253324

Hour info
19:30-21:00h.
Langue
Français
Available
On
Summary

Il y a 130 ans exactement avait lieu l’Exposition universelle d’Anvers. À cette occasion, 144 Congolais furent exposés au KMSKA ; sept d’entre eux moururent. L’AfricaMuseum, qui a connu une page d’histoire similaire à Tervuren, organise un MuseumTalk en ligne consacré au souvenir et à la commémoration de cette tragédie. Les intervenants sont une chercheuse, un activiste et un artiste.

Photo : Judith Elseviers prononce un discours lors de l'action de l'asbl Hand in Hand au KMSKA, 2024

Le 30 août 2024, le collège échevinal de la ville d’Anvers a approuvé la construction d’un cénotaphe au cimetière Schoonselhof. Dans le communiqué de presse résonnaient les mots du bourgmestre Bart De Wever : « Pour comprendre notre présent, nous devons regarder le passé droit dans les yeux. C’est pourquoi il est particulièrement nécessaire d’ériger un cénotaphe pour les Congolais décédés en 1894. Car ils font partie intégrante de notre histoire, et de notre communauté urbaine. Nous voulons maintenir vivant le souvenir de leur récit bouleversant en un lieu digne, serein et visible. En concertation avec la communauté congolaise d’Anvers, nous avons trouvé dans le Schoonselhof un lieu de mémoire approprié. Ce cénotaphe interpellera tous les Anversois.

La décision du conseil municipal est la conséquence de plusieurs initiatives prises depuis l’exposition 100 x Congo. Een eeuw Congolese kunst in Antwerpen, présentée au MAS, qui portait à la connaissance d’un large public d’Anvers et d’ailleurs ce qui s’est passé en 1894, alors que le Congo était encore une propriété privée du roi Léopold II : l’ancienne stagiaire au MAS Bitshilualua Kabeya et l’association estudiantine africaine AYO ont organisé une cérémonie, une lettre de Judith Elseviers et Nadia Nsayi a paru dans De Morgen, Hand in Hand tegen Racisme a lancé une pétition et une action sur l’esplanade du musée, …

 

Les intervenants

Que s’est-il passé en 1894 ? Où commémorer au mieux les Congolais aujourd’hui ? Comment l’histoire coloniale inspire-t-elle les artistes contemporains ? Tine Geunis, cheffe du service Public et Partenaires du musée, sera la modératrice du débat auquel prendront part : 

Els De Palmenaer, historienne de l’art spécialisée dans les « arts ethniques » (Universiteit Gent) et conservatrice de la collection africaine du MAS. En 2020 elle a été commissaire, avec Nadia Nsayi (curatrice Représentation), de l’exposition au MAS. Cette exposition temporaire mettait largement en lumière l’Exposition universelle d’Anvers et honorait pour la première fois la mémoire des sept jeunes Congolais. Depuis 2022, elle soutient le projet de recherche de provenance appliquée à la collection congolaise du MAS dans une perspective belgo-congolaise.

Lieven Miguel Kandolo, activiste, relais d’opinion et écrivain. Depuis 2021 il donne des conférences en indépendant et écrit sur des thèmes tels que le racisme, la décolonisation et la constitution des communautés. Il est président de Hand in Hand tegen Racisme, dont il a été coprésident durant trois ans avec Jihad Van Puymbroeck. Il a écrit avec Moussa Don Pandzou le livre Yaya na Leki (« Grand frère et petit frère »). Récemment, il s’est présenté aux élections communales à Vilvorde en tant que candidat indépendant.

David Katshiunga a migré du Congo vers la Belgique à l’âge de six ans. Il a grandi à Malines et habite aujourd’hui à Anvers. Durant ses études de graphisme, il a commencé à peindre des portraits sur bois en noir et blanc. Son exposition très médiatisée Authenticité a été présentée à Anvers (2021), à Bruxelles (2022) et à La Haye (2023). Pour son travail, il a puisé son inspiration dans le livre Dochter van de dekolonisatie (« Fille de la décolonisation ») (2020) de Nadia Nsayi. Une de ses peintures est intitulée De 7 doden van Antwerpen (« Les sept morts d’Anvers »). Lors de l’Afrika Filmfestival, Katshiunga a remporté l’Artsit Award 2015.

Place

En ligne

Info

Photo : Judith Elseviers prononce un discours lors de l'action de l'asbl Hand in Hand au KMSKA, 2024

Vous recevrez le lien TEAMS après réservation et quelques jours avant l’événement.